Lors de la séance de la Commission des Affaires Sociales du mercredi 25 septembre 2019, Cathy Apourceau-Poly est intervenue pour rappeler les manques de la psychiatrie française.
À l’occasion de l’audition de M. Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie que Cathy Apourceau-Poly a tenu à rappelé quelques faits.
En France, notamment dans les départements limitrophes et particulièrement dans le Nord et Pas-de-Calais, nombre de familles doivent envoyer leurs enfants atteints de troubles psychiatriques dans des structures belges.
La nécessité d’envoyer ces enfants dans des structures situées en Belgique témoigne du manque de place dans les structures France. Ces conditions d’accueil ne sont pas optimales pour les enfants, parents et personnels de ces structures. De plus, de telles conditions engendrent des frais pour les parents et la Sécurité Sociale qui prend en charge, frais qui seraient bien moindre avec des structures situées en France.
De même, les prisons françaises accueillent des jeunes adolescents ou adultes qui n’ont pas été pris en charge à temps et ont commis l’irréparable. Or, ces détenus n’ont pas accès à des soins adéquats alors que leur place n’est nullement en prison à cause de manque de moyens des services français.