Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience d'utilisateur sur notre site. En poursuivant votre navigation, nous considérons que vous acceptez la présence de ces cookies et l'utilisation qui en est faite. Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page de la Politique de confidentialité des données.OKPolitique de confidentialité

Question écrite sur la fièvre catarrhale ovine

Le 10 octobre 2024, Cathy Apourceau-Poly a adressé une question écrite au ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine dans le Pas-de-Calais.

Mme Cathy Apourceau-Poly attire l’attention de Mme la ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine et bovine dans le Pas-de-Calais. En effet, cette maladie dite de « la langue bleue » se transmet par piqure d’un insecte, et peut donc se répandre à travers toute une région à grande vitesse. L’origine du foyer épidémique étant situé autour d’Amsterdam, les départements du nord de la France sont actuellement touchés. La souche concernée, le sérotype 3, est apparu en 2023 en Belgique et cet été dans le Pas-de-Calais, ce qui a conduit a une vaccination tardive des cheptels. Ce faisant, les destructions de troupeaux, comme les fausses couches de vaches du fait du vaccin génèrent une importante perte de revenu pour les exploitants, a fortiori quand il s’agit de vache laitière qui ne donne pas, faute de veau. De même les éleveurs ovins sont largement impactés. Tous subissent aussi les conséquences morales de ces pertes de bêtes qu’ils chérissent. À ce jour, il est encore impossible de quantifier les pertes indirectes, comme la baisse de production de lait, et celles à moyen et long termes comme les problèmes de reproduction, les risques d’avortement, les malformations à la naissance. Dans ces conditions, la sénatrice souhaite connaître les dispositions que le Gouvernement entend prendre pour calculer le préjudice subi et indemniser les éleveurs.