Suite à la proposition de résolution cosignée avec ses collègues du groupe CRCE le 1er mars dernier, Cathy Apourceau-Poly a adressé une question écrite le 10 mars 2022 sur le coût croissant des tarifs des énergies. Ce coût grève de plus en plus le budget des ménages, mais aussi celui des collectivités territoriales.
Mme Cathy Apourceau-Poly interroge M. le ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales sur l’accompagnement de l’État envers les collectivités, et en premier lieu les communes qui font face à l’explosion des coûts de fonctionnement des équipements publics, mais également aux coûts des investissements qu’elles envisagent.
Ainsi, alors que les hausses du coût de l’énergie représentent déjà des pertes colossales pour les collectivités, les coûts des matières premières ont déjà conduit nombre de collectivités à reporter ou à réduire leurs projets d’investissements. Les appels d’offres ne sont plus tenables dans les marges fixées, alors même que les investissements prévus par les communes ou les agglomérations ont justement pour objectif de réaliser des travaux d’économie d’énergie, propres à réduire la facture.
Auditionné, le ministre des comptes publics a assuré que les communes employant moins de 10 agents et dont le budget de fonctionnement serait inférieur à 2 millions d’euros bénéficieront du bouclier tarifaire, mais que feront les autres ?
Après la crise du Covid dont les compensations promises se font toujours attendre, c’est un nouveau coût pour les collectivités qui réalisent 57 % des investissements publics, tout en ne représentant que 19 % des dépenses de la nation.
Elle souhaiterait donc connaître les perspectives de travail du Gouvernement pour maintenir l’investissement public, sans que les collectivités n’aient à augmenter la fiscalité.