Le 10 octobre 2024, Cathy Apourceau-Poly a interrogé le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie suite aux annonces de restrictions budgétaires dans le financement des agences postales territoriales.
Mme Cathy Apourceau-Poly attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie sur le contrat de présence postale territoriale. Négocié en 2023 et pour une durée de trois ans, de 2023 à 2025, le sixième contrat de présence postale territoriale, signé par l’État, La Poste et l’Association des maires de France (AMF) devait permettre le financement de l’aménagement postal et, a fortiori, le développement de points de contacts postaux. D’ores et déjà en deçà du coût global qui s’élève à 348 millions d’euros par an selon les évaluations de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP), La Poste pourrait se voir amputée de 50 millions d’euros de crédits pour l’exercice 2024, selon les annonces du ministère chargé du budget. Une préoccupation portée par l’AMF et par l’Association des maires ruraux de France qui craignent une rupture de l’égalité d’accès au service postal. Maillons essentiels de la vie des territoires, les points de contacts postaux font parfois office d’unique présence des services de l’État dans une commune tant utiles dans leurs missions sociales. L’inquiétude grandit quant à la disparition de bureaux de poste dans des communes qui ne pourraient pas absorber la charge financière du service postal, alors même que cela ne relève pas de leurs prérogatives. Elle demande si l’État, partie prenante du contrat signé en 2023 et pour une durée de trois ans, sera en mesure d’assurer le financement nécessaire à la présence postale territoriale et au maintien des 17 000 points de contacts sur le territoire.