Cathy Apourceau-Poly a adressé une question écrite à Jean Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale, qui a été publiée le 3 mars 2022 à propos des mesures de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2022.
Mme Cathy Apourceau-Poly interroge M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la pertinence de suppressions de postes et baisse de dotations horaires dans l’éducation nationale. La réorganisation de la carte scolaire ne peut faire l’impasse sur les ruptures de continuité pédagogique dues notamment aux choix politiques du gouvernement sur la gestion de l’épidémie de Covid-19.
Question écrite n°27019 sur les mesures de carte scolaire de Cathy Apourceau-Poly au Ministre de l’Éducation nationale, publiée au JO le 3 mars 2022
Alors que la colère gronde chez les parents d’élèves et les élus contre les protocoles sanitaires à répétition, il apparaît aux yeux des acteurs de l’éducation nationale, des parents d’élèves et des élus, que le manque flagrant de remplaçants au sein de l’éducation nationale engendre une véritable rupture pédagogique qui va venir marquer toute une génération d’élèves et avoir des conséquences à court, moyen et long terme.
Dans ce contexte, les annonces par l’inspection académique de fermetures de classes, notamment les abandons de CP et CE1 dédoublés qui représentaient une véritable chance de rattraper les ruptures pédagogiques, mais aussi les annonces de réduction de dotations horaires, apparaissent comme insensées pour les enseignants, les parents d’élèves et les élus locaux.
Enfin, le dernier Comité Technique Spécial Départemental du Pas-de-Calais pour l’enseignement primaire, malgré les 7 abandons de fermetures de classes, a acté 77 fermetures de classes pour 29 ouvertures, et aucune création de postes de professeurs remplaçants !
Madame la Sénatrice interpelle le Ministre de l’Éducation Nationale afin que des engagements forts soient pris par le gouvernement en faveur de meilleures capacités d’apprentissage à l’heure où un rattrapage important est nécessaire après deux années de ruptures pédagogiques.