Vendredi 21 Janvier 2022, Cathy Apourceau-Poly était présente à l’Assemblée Générale des anciens salariés de l’Usine Métaleurop. Ces salariés lui ont fait part de leur désarroi pour le manque de reconnaissance de la part de la Justice, face à leur exposition à l’amiante et au plomb.
Ce désarroi est dû à une injustice qui s’est produite en 2015 :
Initialement victorieux devant les Prud’hommes, les salariés n’ont pu avoir gain de cause devant la Cour d’Appel, puis en Cassation, pour de simples questions procédurales. Étant donné que la Justice n’a pas reconnu ces salariés, il est du devoir de l’État de prendre ses responsabilités dans ce scandale honteux.
C’est pourquoi Cathy Apourceau-Poly a interpellé le 26 janvier 2022 au Sénat le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, qui par ailleurs en tant qu’avocat avait pris part à la lutte pour la reconnaissance des victimes de l’amiante.
Dans le courrier que Cathy Apourceau-Poly lui ai remis, elle lui demande un rendez-vous à la Chancellerie avec Madame le Maire de Courcelles-les-Lens, Édith Bleuzet-Carlier, MM. Beugin et Bleuzet, représentants la CGT, et M. Adolphi, de l’association PIGE Metaleurop, afin d’étudier les perspectives d’avancées de ce dossier.
Étant le garant de l’indépendance de la Justice, le Ministre ne pourra directement intervenir. Mais nous espérons que cette potentielle entrevue relancera la lutte sur le plan juridique.
Quoi qu’il en soit, ni les élus, ni les salariés ne baisseront les bras pour ces travailleurs dont la santé a été sacrifiée.
Retrouvez-ci dessous, mon intervention sur BFM LILLE à ce sujet, ma Lettre au Garde des Sceaux, ainsi que les deux articles de la Voix du Nord s’intéressant à cette affaire :