Après la réunion de jeudi matin à #Béthune avec la Ministre, les élus, les salariés et les membres du groupe #Bridgestone, je suis retournée au Sénat pour poursuivre l’examen du budget de la Sécurité Sociale avec mes collègues.
À cette occasion, et dès mon arrivée en séance, j’ai tenu à utiliser l’article 36 du règlement du Sénat qui me permet de réaliser rappel en lien avec les débats.
J’ai ainsi pu transmettre en séance toute mon indignation sur la situation du site de Bridgestone Béthune.
Après avoir profité des fonds européens pour construire et moderniser ses usines de l’Est de l’Europe, après avoir mis en concurrence les travailleurs entre ses sites européens, le groupe japonais lâche totalement ses salariés.
Cette situation est indigne, et le rejet du projet proposé par Accenture n’est pas une surprise.
L’État doit imposer une solution de reprise
Maintenant, l’État doit poursuivre sa recherche de repreneurs potentiels au-delà des quatre déjà intéressés. Mais il doit aussi contraindre Bridgestone à céder le site à l’€ symbolique. Après avoir touché des millions d’euros de la part de l’UE ou de l’État, ce serait la moindre des choses !
Les salariés du site peuvent compter sur mon opiniâtreté pour ne pas les laisser tomber. Il n’y a pas de fatalisme, ensemble, par le combat, nous pouvons obtenir que l’État se mouille jusqu’au bout et trouve une solution pérenne pour sauvegarder les emplois, la production et les savoir-faire.