Cathy Apourceau-Poly est intervenue par une question écrite auprès de Monsieur le Premier Ministre pour lui faire part de la situation problématique qu’est amené à connaître le port de Calais dans la perspective du BREXIT.
Actuellement, dans le cadre des accords du Touquet signés en 2003, il y a un double contrôle douanier sur le port de Calais : un qui est opéré par les douaniers français, et un second par les douaniers britanniques.
La question de la nécessité de conserver ces doubles contrôles se pose. En effet, avec le Brexit, ces accords peuvent être remis en question. L’État français aurait tout intérêt à renégocier ces accords car le maintien de ces doubles contrôles pénaliserait les activités portuaires calaisiennes, mais également le transport en plus d’impacter la vie quotidienne. À terme, c’est toute la compétitivité de la zone qui sera fragilisée, au profit des concurrents directs du BENELUX.
Cathy Apourceau-Poly a transféré cette question écrite à Monsieur Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publics, pour connaître également sa position sur ce sujet.
Ci dessous, la question de écrite de Cathy Apourceau-Poly à Monsieur le Premier Ministre, et le courrier rédigé à l’attention de Monsieur Darmanin.
Doubles contrôles douaniers à Calais
Question écrite de Cathy Apourceau-Poly, du 18 mars 2019, pour Monsieur le Premier Ministre.
Mme Cathy Apourceau-Poly appelle l’attention de M. le Premier ministre sur l’utilité de maintenir sur le Port de Calais et le Tunnel sous la Manche, un double contrôle douanier et policier français et britannique, dans la perspective du BREXIT.
Les accords du Touquet se sont traduits par l’installation de la « BORDER FORCE » sur le site du tunnel, dans l’Eurostar, sur le port de Calais etc.. Le doublement des contrôles freine le passage des véhicules et contribue à accentuer le risque d’engorgement de ces infrastructures. C’est un handicap de compétitivité pour l’économie transmanche calaisienne, au profit de ses concurrents du BENELUX; et cela occasionne des gênes qui deviennent insupportables pour la population et les entreprises calaisiennes.
Le BREXIT offre à la France une opportunité de mettre fin à cet aspect des accords du TOUQUET.
Monsieur le Premier Ministre ne peut-il se saisir de cette opportunité ?