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Les ports Français exclus par la Commission Européenne

Indignation lors de la séance de questions au Gouvernement de ce mardi : dans le cadre des négociations sur le Brexit, la Commission européenne a choisi, par une décision autoritaire et technocratique, de redessiner les routes maritimes en excluant les ports français de la façade nord, du Havre à Dunkerque.

Retrouvez ici mon intervention en vidéo :

QUESTION D’ACTUALITE

Monsieur le Président,

Madame la Ministre,

Mes chers collègues,

Dans le cadre des négociations sur le Brexit, la Commission européenne a choisi, par une décision autoritaire et technocratique, de redessiner les routes maritimes européennes. Si l’objectif est d’éviter l’isolement de l’Irlande en créant de nouveaux corridors, la solution retenue au cœur de l’été, exclut les ports Français de la façade Nord, du Havre à Dunkerque.

Nos ports faisaient déjà face à la « concurrence libre et non faussée » des ports belges et néerlandais, en particulier Anvers et Rotterdam, dont les moyens ne sont pas les mêmes (900 millions de fonds européens pour Rotterdam contre 174 pour tous les ports français). Maintenant, la Commission change les règles en bafouant elle-même le sacro-saint principe du libéralisme en discriminant la France.

Comme mes collègues de Seine-Maritime ou du Nord, je suis indignée par cette décision, qui aura des conséquences directes sur le port de Calais, pour lequel le commerce transmanche représente une part non négligeable du trafic.

Nos ports, malgré les désengagements successifs de l’Etat, ont lancé toute une série d’investissements, 600 millions pour le seul port de Calais, visant également à la modernisation de leurs équipements, qu’il s’agisse du Havre ou de l’extension en cours du Port de Dunkerque. Quel message pour les investisseurs, les salariés, les dockers et les industries !

Comment une telle décision a-t-elle pu être prise sans l’aval de la France et de son gouvernement ? Où en êtes-vous dans vos échanges avec la commission ? Comptez-vous regardez passer les navires ou réagir ?

Après la réponse de la Ministre, réplique de la sénatrice :

Madame, je vous ai bien entendu. Je vous ai écrit le 13 septembre 2018 sur ce sujet.

Je vous faisais la proposition d’un plan B : un accord bilatéral franco-britannique pour préserver le Hub logistique exceptionnel du Calaisis. J’attends encore votre réponse à mon courrier.