Cathy Apourceau-Poly a écrit à Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation, à propos des personnels accompagnants les élèves en situation de handicap.
L’accompagnement des élèves en situation de handicap est intimement lié à celui des personnels qui les accompagnent.
Les AESH ont besoin de meilleures conditions de travail : type de contrat, rémunérations, et moyens d’accompagnement.
Retrouvez ci-dessous le texte de cette question écrite.
Mme Cathy Apourceau-Poly appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).
Question écrite de Cathy Apourceau-Poly à M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, publiée au Journal Officiel le 14/11/2019.
En effet, alors que la mise en place des pôles inclusifs pour l’accompagnement localisé (PIAL) s’est faite sous les critiques lors du débat relatifs au projet de loi sur l’école de la confiance, deux mois après la rentrée de 2019, la situation est inquiétante pour les enfants en situation de handicap.
Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale (rapport d’information n° 2178, XVe législature) a mis en lumière les manques, et particulièrement concernant le maillon essentiel que sont les AESH. La mutualisation de ces dernières dans le cadre des PIAL sans concertation, l’absence de formation et de préparation avec les familles et les équipes pédagogiques, et enfin la précarité des contrats ne créent pas un cadre permettant l’inclusion des enfants en situation de handicap. « La pérennisation incontestable des besoins d’accompagnement appelle de façon tout aussi incontestable une pérennisation du statut des accompagnants »(1), comme le rappelait le rapporteur de cette commission d’enquête.
Elle l’interroge donc sur les mesures qu’il compte mettre en œuvre pour suivre les recommandations du rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école et l’université de la République, quatorze ans après la loi du 11 février 2005.
(1) Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, membre du CRCE, et rapporteur de la commission d’enquête.