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Question écrite sur la lutte contre la précarité étudiante

Cathy Apourceau-Poly a déposé une question écrite au Ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse à propos de la précarité étudiante qui est de plus en plus importante.

Mme Cathy Apourceau-Poly interroge Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sur la suppression des repas du centre régional des œœuvres universitaires et scolaires à un euro pour tous les étudiants.

En effet, elle considère qu’il s’agit d’une mesure particulièrement inadaptée dans ce contexte de crise sanitaire et sociale dont les étudiants figurent parmi les premières victimes. Restreindre le prix des repas à un euro aux seuls étudiants boursiers ne prend pas en compte la réalité de la précarité étudiante qui touche aussi les étudiants non boursiers, créant un effet de seuil.

D’abord, rien ne garantit qu’un revenu suffisamment élevé chez les parents soit directement reversé à leurs enfants étudiants : on ne compte plus les étudiants qui vivent malheureusement indépendamment des ressources de leur famille. Toutefois, rappelons que depuis la crise du Covid-19, tous les étudiants continuent de payer les frais de leurs études et les loyers de leur appartement, lorsqu’ils en ont. Or, la grande majorité des cours s’est effectuée en distanciel, contrairement aux annonces Gouvernementales qui assuraient une rentrée en présentiel en septembre.

Les étudiants ont donc dû payer cette dépense inutile alors qu’ils auraient pu rester domiciliés chez leurs parents, ce qui a suffi à plonger certains d’entre eux dans une situation de précarité. Cette situation s’aggrave d’autant plus que les bourses sont calculées à N-2 années, sans retenir les charges imposées à certaines professions. Ce calcul ne prend donc pas en compte les pertes d’emplois et baisses de salaires engendrées par la récente crise sanitaire et économique.

Pourtant, il s’agit d’une réalité qui sévit chez beaucoup de parents, se répercutant ainsi sur les moyens mis à disposition des étudiants qui ne peuvent alors pas bénéficier des bourses. Cette année de pandémie a prouvé la grande détresse économique et sociale dont sont victimes les étudiants, et cette situation n’a pas changé pour eux en l’espace de quelques mois. Pour toutes ces raisons, elle lui demande si le rétablissement des repas à un euro pour tous les étudiants sans critère de bourse est envisagé.