À deux reprises, Cathy Apourceau-Poly s’est adressée à Emmanuel Macron, Président de la République, pour la corporation minière. Les deux courriers envoyés respectivement les 15 janvier et 28 juin 2019 demandaient tous deux une reconnaissance pour la corporation minière.
Que ce soit pour le sang et l’eau, versés pour la reconstruction du pays et son développement. Pour les actes d’héroïsme et de résistance durant la dernière guerre mondiale. Ou enfin pour la reconnaissance du préjudice subi par les mineurs grévistes de 1948 et 1952.
Le sacrifice des mineurs, de fond ou de jour, au triage, machinerie ou à la lampisterie; de ces milliers de femmes, d’enfants et d’hommes, mérite d’être reconnu par toute la Nation.
À ce jour, ces courriers n’ont eu qu’une réponse négative de la part du chef de l’État. Sous le prétexte qu’une lointaine modification constitutionnelle ne permet pas de décerner les honneurs de la République à une personne morale, ici la corporation minière, cette dernière n’a le droit à rien.
Dans son édition régionale, la Voix du Nord se fait l’écho de la demande de Cathy Apourceau-Poly, au nom des épreuves endurées par les mineurs depuis des décennies.