Cathy Apourceau-Poly a participé le mercredi 6 octobre 2021, à la rencontre en visioconférence Madame Annick Girardin, Ministre de la Mer, qui avait pour thème le Brexit.
Lors de cette rencontre, Cathy Apourceau-Poly a pu évoquer la situation des licences de pêche et des flux migratoires, questions posées au travers du Brexit.
Les freins à la délivrance des licences de pêche
95 licences de pêche ont été accordé par les britanniques, mais 75 manquent encore pour la façade maritime du détroit. Ce qui empêche communément cette délivrance c’est l’impossibilité de fournir la preuve de l’antériorité de la pêche dans la bande des 6 à 12 milles nautiques car beaucoup de petits bateaux n’ont pas de GPS (ou alors les patron-pêcheurs ont changé de navire).
Quelles solutions ?
Cathy Apourceau-Poly a présenté plusieurs pistes de solutions auprès de la Ministre.
Des mesures de rétorsions européennes sont-elles possibles ? Rien ne dit qu’elles existent. Si c’était le cas, pourquoi ne pas les avoir utilisé pendant les négociations du Brexit ?
La solution possible est celle de mesures de rétorsions bilatérales. Pourquoi ne pas mettre dans la balance les accords du Touquet ? Les élus du territoire penchent de plus en plus pour cette solution.
En effet, derrière la question des licence de pêche se trouve celle des frontières maritimes. Si les britanniques rêvent de frontières maritimes étanches, renvoyons leur l’ascenseur. La border force peut-être réexpédiée de l’autre côté du Channel à Douvres. Ainsi, elle n’a plus rien à faire dans l’Eurostar, sur la zone du tunnel, ou sur le port du Calais. Les réfugiés, qui, l’actualité nous le rappelle trop, mettent leur vie en danger pour traverser, pourraient alors emprunter les voies de circulation légale.