Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience d'utilisateur sur notre site. En poursuivant votre navigation, nous considérons que vous acceptez la présence de ces cookies et l'utilisation qui en est faite. Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page de la Politique de confidentialité des données.OKPolitique de confidentialité

Réponse du gouvernement à la question sur l’allocation de solidarité aux personnes âgées

Le 23 mai 2019, Cathy Apourceau-Poly a posé une question écrite au gouvernement relative à l’allocation de solidarité aux personnes âgées et aux droits de succession.

Vous trouverez ci-dessous la réponse de Madame la Ministre des solidarités et de la santé, en date du 18 juillet 2019.

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est un avantage non contributif accordé, sur demande, aux personnes âgées d’au moins soixante-cinq ans (ou à partir de l’âge légal de départ en retraite dans certains cas : aux personnes inaptes au travail, aux anciens combattants…). La récupération des arrérages sur la succession de l’allocataire décédé constitue l’expression de la solidarité familiale. Les sommes versées sont récupérées sur la fraction de l’actif net successoral qui est au moins égal à 39 000 euros. Il existe cependant des aménagements pour tenir compte de la situation familiale. Ainsi, le recouvrement des arrérages servis au titre de l’ASPA sur la part de succession attribuée au conjoint survivant et, le cas échéant, au concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, peut être différé jusqu’au décès de ce dernier. Il en est de même pour les héritiers qui étaient à la charge de l’allocataire à la date de son décès si, à cette date, ils étaient âgés d’au moins soixante-cinq ans (ou soixante ans en cas d’inaptitude au travail), ou atteints d’une invalidité réduisant d’au moins deux-tiers leur capacité de travail ou de gain. En effet, les ressources de ces personnes sont par définition peu élevées puisqu’elles ne doivent pas excéder le montant limite de ressources. La situation des autres héritiers est appréciée au cas par cas par la commission de recours amiable (CRA) qui peut accorder un échelonnement de paiement, par exemple lorsque le bien issu de la succession est occupé par le conjoint survivant. La CRA peut également décider de prendre une hypothèque sur le bien immobilier, afin de s’assurer du remboursement de la créance en cas de vente du bien. Enfin, les sommes sont récupérées dans une certaine limite, sur la fraction de l’actif net qui dépasse le seuil de recouvrement. La récupération s’exerce dans la limite d’un montant fixé par année en fonction de la composition du foyer. Au 1er janvier 2019, le montant maximum annuel à récupérer sur la succession est de 6 939,60 euros pour une allocation et de 9 216,99 euros pour un couple (marié, concubin, pacsé). Si l’allocation a été servie une partie de l’année, ces limites sont calculées proportionnellement à la durée du service de l’allocation. L’information sur la récupération sur la succession des sommes payées au titre de l’ASPA est opérée par le biais de l’imprimé de demande de l’ASPA. Les conseillers de la branche vieillesse sont aussi à la disposition des assurés, au sein des CARSAT, pour leur rappeler l’information adéquate.

Réponse de Madame Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, à la question écrite de Cathy Apourceau-Poly. (questiton du 23/05/2019; réponse du 18/07/2019)