Cathy Apourceau-Poly a usé de son droit de parlementaire à visitere les prisons en compagnie de deux représentants de la presse locale afin de connaître précisément, et sur de constater sur le terrain, les conditions de travail et de vie dans le centre pénitencier de Longuenesse.
Alors que le centre pénitencier est en surpopulation carcérale, les autorités parviennent tout de même à créer des structures permettant l’accompagnement des détenus pour leur permettre une réinsertion des plus adaptée. En atteste les chiffres : le taux de récidives est en moyenne d’un sur deux au niveau national, contre sept sur neuf au niveau local.
L’école et les ateliers permettent aux détenus de se former, et pour la plupart de décrocher des diplômes, en lien avec l’éducation nationale, ce qui facilite leur réinsertion.
Les photos ci-dessous témoignent du soin, de l’envie de travailler et du goût que peuvent mettre les détenus à vouloir réussir pour se réinsérer. La réinsertion est une donnée sur laquelle les pouvoirs publics doivent davantage se consacrer.
À la fin de ma visite, j’ai également échangé avec les représentants du personnels syndiqués afin de parler de la situation du centre pénitencier. Le manque de moyens dont souffre les personnels se répercutent sur la qualité de leur travail. Il faut davantage pour moyens pour remplacer les congés maladies et grossesse, mais également des temps de formation adaptés, et des équipements utiles au travail carcéral.