Alors que les plateformes ont investi toutes les grandes villes, les travailleurs qui portent les repas, conduisent les Français, monnaient des services via une application sont de plus en plus nombreux.
Ces travailleurs dits de plateforme n’ont pas de statut : ils sont considérés comme autoentrepreneurs alors même qu’ils sont subordonnés à l’application : choix des clients, des courses, tarifs, ils n’ont de pouvoir sur rien… Mais n’étant pas considérés comme des salariés, ils ne disposent pas des protections sociales minimales.
Avec ses collègues du groupe des Sénateurs Communistes Républicains Citoyens et Écologistes, la sénatrice Cathy Apourceau-Poly avait déposé une PPL créant des droits nouveaux pour ces travailleurs. Elle a été balayé.
Retrouvez cette proposition ici.
Ce lundi, c’est le Gouvernement qui reprenait la balle au bond… pour accoucher dans la douleur d’un texte décevant : aucune contrainte réelle, rien au-delà des réquisitions des chambres sociales des tribunaux…